Les résultats du NPA

Publié le par NPA Nancy Comité Manufacture

Total national :  840 713  voix     4,88% 

(4,98% sur les suffrages "métropole", le NPA n'avait pas de liste sur l'"Outre mer"....)

Est : liste menée par Yvan Zimmermann:

  122 774 voix    5,65%

Centre : 73 193 voix     5,45%

Ile de France : 97 446 voix     3,48%

Nord Ouest : 143 969 voix      5,8%

Ouest : 128 634 voix    5,13%

Sud Ouest : 147 318 voix    5,61%

Sud Est : 127 379 voix   4,33%

Avec un taux d'abstention très élevé, le scrutin du 7 juin marque le rejet, ou pour le moins le désintérêt, qui frappe les institutions européennes.

En restant chez eux, nombre d’électeurs, en particulier parmi les jeunes et les classes populaires, envoient un message clair : cette Europe n’est pas la nôtre !

Il faut dire que tout a été fait pour que grandissent cette colère et cet éloignement.

Les partis institutionnels, dont le Parti Socialiste, se sont assis sur le non au référendum de 2005 en faisant passer par la voie parlementaire un traité jumeau. Quelle façon de dire clairement à la population, que son avis ne compte pas, que la gestion de l’Europe capitaliste est une affaire trop sérieuse pour être confiée au peuple !
C'est aussi cette politique que le PS paye aujourd'hui.

Le Parlement qui sort de ce suffrage manque de légitimité. Il ne donne pas une photographie réaliste du poids de chaque formation politique dans le pays.

Cependant, dans cette situation, le NPA, né voilà quatre mois, s'affirme, d'après les premières estimations qui le situe autour de 5%, comme une force politique nationale.

Le pouvoir ne sort pas grandi de cette échéance. Il a voulu évacuer la crise économique de cette élection, en jouant une nouvelle fois sur les peurs et les fantasmes : l’insécurité et la Turquie. Pourtant l'essentiel de la crise et des mobilisations sociales sont devant Sarkozy et le Medef.

Les attaques qui redoubleront venant du pouvoir et du patronat nécessitent une opposition déterminée et la défense d’une politique anticapitaliste.

gauche de combat, pas une gauche de cogestion du système capitaliste, des institutions européennes aux collectivités locales.

Nous continuons à proposer à toutes les formations de la gauche antilibérale et anticapitaliste un accord durable valable dans les échéances sociales et politiques à venir, pour encourager la convergence des luttes, plus que jamais nécessaire.

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